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Jun 04, 2023

Que signifie la loi AIM pour la suppression des incendies ?

L’un des principaux objectifs de la loi AIM est de réduire les rejets de HFC dans l’environnement. Les HFC sont de puissants gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique.

Article de | Suppression des incendies d'aérosols condensés Stat-X®

La loi américaine sur l'innovation et la fabrication (AIM) a été adoptée le 27 décembre 2020. La loi AIM autorise l'Environmental Protection Agency (EPA) à prendre les mesures suivantes concernant les hydrofluorocarbures (HFC) :

En utilisant une approche progressive, réduire progressivement la production et la consommation des HFC répertoriés à 15 % du niveau de référence actuel établi par l'EPA d'ici 2036.

Assurer la surveillance des HFC restants afin d’optimiser la récupération et de réduire les possibilités de rejet dans l’atmosphère.

Guider la transition vers des technologies innovantes sans HFC

La loi AIM affecte directement les entreprises qui produisent et/ou utilisent des HFC dans les secteurs suivants :

Réfrigérants

Solvants

Agents extincteurs

Agents gonflants de mousse

Propulseurs d'aérosol

Autres applications

L’un des principaux objectifs de la loi AIM est de réduire les rejets de HFC dans l’environnement. Les HFC sont de puissants gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Cette loi identifie spécifiquement les HFC parce que leur potentiel de réchauffement climatique est des milliers, voire des dizaines de milliers de fois plus nocifs que le dioxyde de carbone.

La loi AIM a reçu un soutien bipartisan ainsi que celui de l'industrie. La loi aborde conjointement le changement climatique et la création d’emplois. Du point de vue du changement climatique, on estime que l’AIM aidera la planète à éviter une augmentation de 0,5°C du réchauffement climatique. Un demi-degré peut sembler sans conséquence, mais la NASA déclare que même cette très petite augmentation peut provoquer :

Les vagues de chaleur dureront un tiers de plus, endommageant les cultures et favorisant les incendies de forêt

Des pluies torrentielles un tiers plus intenses avec des inondations plus dévastatrices

Une augmentation du niveau de la mer qui déplace les populations et consume le littoral

Dégradation accélérée des récifs coralliens et dommages à l’écosystème marin

Sur le plan de l’emploi, la loi AIM :

Créer 150 000 emplois aux États-Unis

Ajouter 39 milliards de dollars à la production manufacturière américaine sur sept ans

Réduire de 12,5 milliards de dollars le déficit du commerce extérieur des États-Unis en matière de produits chimiques et d’équipements

Faire économiser aux consommateurs américains 3,7 milliards de dollars sur quinze ans

La partie « innovation » de la loi est également bénéfique. L’EPA étant chargée de faciliter la prochaine génération de remplacements des HFC, il incombe au secteur manufacturier américain d’innover dans les produits de nouvelle génération. La loi stimulera une nouvelle vague d'innovation aux États-Unis, à mesure que les entreprises s'efforceront de localiser et de produire des produits de remplacement encore plus efficaces que les HFC qu'elles remplacent.

Selon Greenpeace, les HFC ont été développés pour remplacer les fluorocarbures chlorés (CFC) interdits en 1992 par le Protocole de Montréal. La raison pour laquelle les CFC ont été interdits est leur propriété destructrice de la couche d’ozone. Entre le milieu et la fin des années 1980, il a été découvert que les CFC étaient les principaux responsables de l'appauvrissement et de l'amincissement de la couche d'ozone.

Compte tenu de l’élimination rapide des CFC, l’industrie cherchait frénétiquement un produit de remplacement. Dans plusieurs cas, en particulier avec les réfrigérants, les mousses isolantes et les agents extincteurs, les HFC ont été la solution. Mais en trouvant une solution à un problème, un autre a été créé. Même si les HFC ne possédaient pas les qualités des CFC en matière de destruction de la couche d'ozone, ils sont désormais considérés comme de puissants gaz à effet de serre dotés d'un fort potentiel de réchauffement climatique.

Comme le rapporte également Greenpeace, malgré les efforts du Protocole de Montréal, dès 2005, la pollution globale causée par les CFC et les HFC était responsable de près de 20 % du réchauffement climatique d'origine humaine. D’ici la fin de cette décennie, près de 9 % des gaz à effet de serre mondiaux seront des HFC. Greenpeace poursuit en citant une étude récente selon laquelle les émissions de HFC 134a et de HFC 125 (un agent extincteur) augmentent à un rythme de 20 % par an.

Le message du Congrès et de l’EPA est que les HFC sont mauvais pour la planète et qu’ils doivent être considérablement réduits. Même si une certaine production devrait se maintenir, les HFC ont été condamnés à mort.

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